Créé en 2018 par de jeunes chanteuses en fin d’études de la Haute École de Musique de Lausanne, l’Ensemble Diaphane a pour vocation de réunir des passionnées de musique vocale en ensemble, autour d’un répertoire essentiellement moderne et contemporain, et cela en expérimentant un mode de travail participatif et sans cheffe.
Constitué de 5 à 7 chanteuses selon le répertoire, l’ensemble réunit des musiciennes de talent, solides d’une formation de soliste et d’une riche expérience de chambriste mais également pour la plupart de cheffe de chœur. Leurs qualités individuelles créent ainsi un grand panel de possibilités d’interprétation, ce qui amène l’Ensemble Diaphane à aborder un répertoire des plus exigeants et variés.
Peu après sa création, l’ensemble est remarqué pour son programme à la Vierge donné en l’église Saint-Martin à Vevey avec Daniel Chappuis à l’orgue, ainsi que par son passage au concert d’ouverture du Montreux Choral Festival en 2018.
Après une tournée romande avec le programme « Winter Kaléidoscope » autour du thème de Noël en 2019, l’Ensemble Diaphane remporte en 2020 le Premier Prix du concours international Léopold Bellan.
En 2021, il créé le projet « Feminis-k » en hommage au 50 ans du droit de vote des femmes et est parallèlement invité par le prestigieux Festival International de Musique Sacrée de Fribourg dans un programme de musique moderne religieuse intitulé « Hodie Beata XXI ». L’année suivante, il est un des jeunes ensembles sélectionnés en résidence à la Cité de la Voix de Vézelay et se produit à la Schubertiade Espace 2 à Fribourg en septembre avec son nouveau programme pétillant “Jeunesses entrelacées”.
L’année 2023 est marquée par un enregistrement des Litanies à la Vierge Noire de F. Poulenc avec le jeune et talentueux organiste Guy-Baptiste Jaccottet en mars, l’obtention du prix spécial Les Art’Scènes du concours Osez! organisé par Ponticello en mai, ainsi que par la création d’une version scénique du programme Feminis-k au Théâtre 2.21 en septembre.
Marine Margot découvre l’art lyrique au conservatoire de Grenoble dans la classe de Nadia Jauneau-Cury. Elle fait ses débuts sur scène en tenant plusieurs premiers rôles, notamment celui de Laetitia dans The old Maid and the Thief de Gian Carlo Menotti. En parallèle du conservatoire, elle suit des études de musicologie et obtient sa licence à l’université de Grenoble. Elle poursuit sa formation, intègre la Haute École de Musique de Genève dans le département de musique ancienne et finit son cursus de master en abordant le répertoire opératique, le lied et la mélodie. Elle se produit régulièrement en tant que soliste d’oratorio avec différents ensembles de la région genevoise. Dernièrement, vous avez pu l’entendre dans la Passion selon Saint-Matthieu de Bach, Ein deutsches Requiem de Brahms, la Petite Messe solennelle de Rossini et le Dixit dominus de Haendel. Elle rejoint l’Ensemble Vocal de Lausanne et collabore régulièrement avec l’Ensemble Orlando Fribourg et l’Ensemble les Argonautes.
Soprano et cheffe de chœur, elle commence ses études musicales à l’âge de 7 ans par l’apprentissage de la flûte traversière puis du piano au conservatoire d’Orléans. Elle chante aussi beaucoup en chœur, et décide à l’âge de 18 ans d’approfondir le travail de la voix lyrique en prenant des cours de chant. En parallèle, elle termine sa licence de musicologie à l’Université de Tours, cursus durant lequel elle prend ses premiers cours de direction de chœur. Après un passage au conservatoire de Lyon dans les classes de chant de Pierre Ribémont et Marcin Habela, elle entre à la Haute École de Musique de Lausanne, dans la classe de Jörg Dürmüller puis de Leontina Vaduva, et obtient son master d’interprétation orientation concert en juin 2019. Forte de cette formation, elle mène à bien des projets solistes ou de choriste (au sein de l’Ensemble Vocal de Lausanne ou comme renfort de choeur) ; elle dirige également les chœurs mixtes paroissiaux de St Jean (Fribourg) et d’Aumont-Nuvilly ainsi que l’ensemble vocal Tutt’insieme à Bulle.
Originaire de Nouvelle-Calédonie, Jennifer Pellagaud étudie les langues orientales à Paris avant de se consacrer au chant lyrique. Elle se forme d’abord auprès de Sophie Fournier puis intègre en Suisse la HEMU Fribourg dans la classe de Jeannette Fischer. Elle fait ses débuts sur scène en tenant le premier rôle d’Annemarie Schwarzenbach dans Le Ruisseau noir, création de Guy-François Leuenberger et Elsa Rooke à Genève. Elle est la Deuxième Dame dans La Flûte enchantée au NOF à Fribourg et renouvelle sa coopération avec le NOF en incarnant « Damon » dans une reprise d’Acis et Galatée à l’opéra de Massy. Porteuse de projets, elle monte pendant son master La Voix humaine. Elle forme avec la pianiste Juliette Aridon-Kociołek un duo chant-piano et crée leur programme « L’Orient-Express » qu’elles jouent à diverses reprises en France. Chanteuse éclectique, Jennifer chante avec divers ensembles dont l’ensemble professionnel Orlando sous la direction de Laurent Gendre et l’ensemble de musique contemporaine Musicatreize sous la direction de Roland Hayrabedian.
Ludmila Schwartzwalder est une mezzo-soprano française, diplômée d’un Master concert de la HEMU de Lausanne en 2021 (classe de Brigitte Balleys). Passionnée par les langues étrangères, elle est également diplômée d’un Bachelor dans ce domaine. Ludmila chante régulièrement avec l’Ensemble Vocal de Lausanne, la Cappella Amsterdam, Gli Angeli Genève, et l’Ensemble Diaphane. En 2020, elle est finaliste du concours des Nuits lyriques de Marmande en France (catégorie mélodies), en 2021 elle remporte le prix spécial Fauré-Séverac en duo avec la pianiste Pilar Benavides Campini au Concours International de mélodie française de Toulouse, et en 2024 elle obtient le prix HEMU (carte blanche) au concours Kattenburg. À l’Opéra de Lausanne on la retrouve dans : Dédé de Christiné (Maryse), Così fan tutte de Mozart (Dorabella, coproduction HEMU), Alcina de Haendel (Oberto), et Cendrillon de Viardot (Armelinde). Elle a créé le rôle-titre du Chat botté de Crausaz (Opéra des Champs) et incarné Cidippe dans Vénus & Adonis de Desmarest (L’Arpa festante), et la 2ème sorcière dans Dido & Aeneas de Purcell (Ouverture Opéra Sion). Elle est aussi soliste en concert dans un répertoire baroque et classique (dont les Passions de Bach avec l’Orchestre du XVIIIème siècle), moderne (mezzo solo dans Les Noces de Stravinsky, direction Daniel Reuss), et contemporain (plusieurs créations).
Elle commence à chanter à l’âge de 11 ans à la Maîtrise du Conservatoire Populaire de Genève, où elle développe au fil des années un goût prononcé pour la musique et le chant. Passionnée par la voix sous tous ses aspects, Léonie mène sa jeune carrière de musicienne tant comme soliste et choriste dans divers ensembles professionnels que comme cheffe de choeur et professeure de chant. Elle chante ainsi régulièrement avec des ensembles de la région lémanique (Ensemble Vocal de Lausanne, Ensemble Vocal Buissonnier) mais également à Stuttgart (Figure humaine kammerchor), tandis qu’elle se produit comme mezzo solo en oratorio dans des œuvres phares telles que le Requiem de Mozart, le Stabat Mater de Pergolesi, le Stabat Mater de Haydn, le Vin Herbé de Martin ou encore le Roi David d’Honegger. Dans le domaine de la direction, elle est nommée en septembre 2024 à la tête du choeur de l’Université de Genève. Léonie est diplômée d’un Bachelor de chant lyrique et d’un Master de pédagogie vocale de la Haute Ecole de Musique de Lausanne (classe de Jeannette Fischer), elle étudie également la direction de choeur en deuxième master à Genève et Stuttgart (classes de Celso Antunes et Denis Rouger).
Détentrice d’un bachelor en Lettres et d’un master de chant à l’HEMU Lausanne, Zoéline Simone se produit régulièrement comme soliste ou dans des ensembles professionnels tels que l’Ensemble Vocal de Lausanne, entre autres sous la direction de Michel Corboz ou Daniel Reuss. Elle participe à de nombreuses créations qui lui permettent d’exprimer sa vision originale et engagée de la musique. Elle aime explorer et mettre en lien des univers éloignés les uns des autres, comme dans Swansong (2018) création pour ensemble de chambre rock, sur des textes de condamnés à mort, puis Sottovoce (2020), création de la compagnie de danse contemporaine Linga ou Feminis-k (2021), projet qu’elle élabore avec l’Ensemble Diaphane et qui rend hommage aux 50 ans du droit de vote des femmes en Suisse.
Claudine Charnay a découvert l’univers du monde lyrique enfant, dès son entrée à la maitrise de l’opéra de Lyon. Lors d’une répétition de la Bohème de Puccini avec le chœur de l’opéra, elle est sidérée et décide de devenir chanteuse. C’est ainsi qu’elle intègre un conservatoire puis une formation théâtrale. En effet le monde musical lui a ouvert les portes des arts de la scène et particulièrement, le théâtre. Pour Claudine, la musique et le théâtre sont indissociables. Que ce soit dans l’opéra, ou en formation concert ; l’interprétation, le parti pris, la réflexion sur le texte sont pour elle primordiales. Elle oriente son travail sur le grand répertoire d’opéra, ainsi que sur le Lied et la mélodie française, pièces de choix pour un travail sur le texte. Son objectif est clair : être sur scène et défendre le texte d’un auteur par le biais de la musique. Claudine est diplômée d’un master en interprétation à la HEM de Genève dans la classe de Jeanne Roth et poursuit actuellement un deuxième master en pédagogie dans la classe de Susanne Schimmack. Par ailleurs, elle se produit régulièrement comme soliste, notamment au sein d’ensembles tels que Polhymnia, les Jeun’voix et la Fontana Cantabile. Dernièrement elle était Fraulein Kost, dans Cabaret au théâtre du Galpon à Genève et Abra dans l’oratorio Juditha Triumphans de Vivaldi et la deuxième dame dans La flûte enchantée de Mozart.